Émotions et placements ne font pas bon ménage

IG Gestion de Patrimoine |

Il peut être extrêmement difficile de ne pas céder aux émotions lorsqu’on prend une décision de placement. Une étude menée auprès d’investisseurs et d’investisseuses du Royaume-Uni (article en anglais seulement) indique que la moitié des personnes sondées admettent avoir déjà pris une décision de placement impulsive et, de ce nombre, les deux tiers ont regretté leur décision. La peur de perdre de l’argent, l’enthousiasme et la crainte de rater une occasion font partie des raisons qui ont poussé ces personnes à céder à l’impulsivité.

L’économie comportementale étudie comment nos biais et nos émotions influent sur notre processus décisionnel et nous poussent parfois à agir de façon irrationnelle. Comprendre ces mécanismes comportementaux vous aidera à préserver la valeur de vos placements, faire des choix éclairés et éviter des erreurs coûteuses.

Examinons quatre biais fréquents et voyons quelle incidence ils peuvent avoir sur la valeur de vos placements.

L’aversion aux pertes : la crainte de perdre

L’aversion aux pertes se définit comme la tendance à ressentir plus intensément les pertes que les gains. Elle peut donc mener à une prudence excessive ou à une réaction exagérée en contexte de ralentissement économique.

Bien que, dans une optique de préservation du capital, la prudence soit de mise, une aversion excessive pour la perte peut mener une personne à :

  • Éviter les placements légèrement plus risqués, tels que les actions, dont les rendements à long terme sont supérieurs à l’inflation.
  • Laisser dormir trop d’argent sans l’investir, ce qui, à long terme, érode le pouvoir d’achat puisque ces épargnes ne suivent pas l’inflation.

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